Peur Bleu

          | TORTURES

LA TORTURE ... On appelle torture l'activité consistant à produire une souffrance insupportable et parfois longue, psychologique ou physique, en évitant ou du moins en retardant la mort. Elle peut produire des séquelles physiques (ex: mutilations), ou psychologiques (ex : traumatismes).

Le tortionnaire tient sa victime à sa merci, elle ne peut pas s'échapper. Les objectifs et les motivations du tortionnaire peuvent être divers :

  • révélation d'informations secrètes, obtention d'aveux ;
  • châtiment de fautes réelles ou imaginaires ;
  • terroriser des populations ou des organisations politiques, en ciblant des membres d'un groupe de personnes particulier, afin que les autres restent passifs de peur d'être victimes à leur tour ;
  • plaisir sadique ;
  • préparation psychologique, visant à convaincre la victime qu'elle est faible en vue d'obtenir sa complète soumission ;
La torture est interdite par la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Convention de Genève) (adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1984 et entrée en vigueur le 26 juin 1987) et la troisième Convention de Genève. Toutefois, la torture est encore pratiquée de par le monde que ce soit en secret ou sous couvert de législations .

 
     

C'est une opinion fort répandue dans l'Allemagne, que certains morts mâchent dans leurs tombeaux, et dévorent ce qui se trouve autour d'eux ; qu'on les entend même manger comme des porcs, avec un certain cri sourd et comme grondant et mugissant. Dom Calmet

Mains et pieds par de fortes ligatures sont serrés et se crispent sous l'impression d'une douleur atroce, le ventre se creuse, l'estomac saille en boule, la poitrine se contracte, la tête se renverse en arrière avec une grimace épouvantable, les lèvres rétractées dénudent les dents, la bouche s'ouvre comme pour un dernier cri... C'est par ces mots que Maspero tente de nous faire partager l'ultime supplice qu'est celui de la tombe dans son Histoire ancienne de l'Orient. L'enterrement vivant fut très rarement pratiqué, on le rencontre surtout chez les Goths contre les pédérastes (géniale)et sous le règne de Pépin le bref pour punir les Juifs.

Le maître incontesté de l'horreur, Edgar Poe dans une parfaite étude sur l'enterrement prématuré nous fait partager non pas la conséquence d'une condamnation mais le produit de l’erreur humaine, source d'une médecine impuissante à diagnostiquer la grande faucheuse.

Un officier d'artillerie, homme de taille gigantesque et de santé robuste, fut jeté à bas par un cheval indocile et reçut un très grave choc à la tête qui lui fit immédiatement perdre conscience ; il avait une légère fracture du crâne, mais pas de danger immédiat pour sa vie. On le trépana avec succès. On eut recours à la saignée, et à maints autres traitements ordinaires en ce cas. Pourtant, le blessé sombra progressivement dans un état de stupeur de plus en plus désespéré et, à la fin on crut qu'il était mort. Il faisait chaud et on l'enterra avec une hâte indécente dans l'un des cimetières publics. L'inhumation eut lieu un jeudi. Le dimanche suivant, une foule de gens se pressait dans le cimetière comme à l'accoutumée, et vers midi un paysan fit sensation en déclarant qu'il avait distinctement senti la terre bouger, alors qu'il était assis sur la tombe de l'officier, comme si en dessous quelqu'un se débattait. D'abord on prêta peu attention aux affirmations solennelles du bonhomme ; mais sa terreur manifeste et l'obstination acharnée avec laquelle il défendait son histoire finirent par produire sur la foule l'effet qu'elles devaient produire. On se procura des bêches en toute hâte et la sépulture, honteusement peu profonde, se trouva en quelques instants si bien déblayée que la tête du défunt apparut.

Il semblait mort ; mais il était assis presque droit dans son cercueil, dont il avait dans ses efforts désespérés entrouvert le couvercle. Au bout de quelques heures, il reprit conscience...


Différentes tortures :

  • Les ballstretchers (littéralement « étireur de couilles ») sont généralement des anneaux en métal, cuir, latex ou matières platiques. Ils se positionnent à la base du scrotum qu'ils permettent d'étirer d'une distance de 2 à 9 cm. Il peuvent également être associés à des poids (quelques centaines de grammes à 2 kg) qui pèseront sur les testicules.
  • Les « séparateurs », généralement associés à un cockring, sont formés d'anneaux se plaçant de telle façon qu'une pièce métallique s'intercale entre les deux testicules, séparant ainsi le scrotum en deux parties distinctes.
  • Les « parachutes » sont des cônes de cuir (le plus souvent), de métal ou de latex qui s'accrochent à la base du scrotum via des lanières. Ils sont essentiellement décoratifs mais peuvent également être garnis de pointes sur leur face en regard des bourses, ou servir de point d'attache à des poids.
  • La cire chaude peut-être utilisée afin de brûler et d'épiler le scrotum.
  • L'« infusion du scrotum » consiste à plonger les bourses dans un petit récipient contenant de l'eau chauffée à une température élevée. Elle est censée provoquer une stérilité temporaire, les spermatozoïdes ne résistant pas à une chaleur excessive.
  • L'électro-torture se pratique en appliquant des électrodes sur le scrotum de façon à délivrer des décharges électriques d'intensité variable.
  • Les nuts-crackers (littéralement « casse-noix ») permettent d'exercer de fortes pressions sur les bourses. Il peut s'agir de deux planchettes reliées par quatre vis qu'on peut serrer ou de dispositifs plus complexes tels que des tubes métalliques comportant en leur centre une grande vis soudée à son sommet à une pièce métallique en contact avec les bourses.
  • Des poids (quelques centaines de grammes à 2 kg) sont souvent utilisés en association avec les ballstretchers et les parachutes.
  • Le humbler est également rattaché à la torture de couilles.


                            L'estrapade



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